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Les règles du JUDO

LA TENUE

Judogi blanc et judogi bleu pour les championnats de 1ère division individuels et par équipes ainsi que pour les compétitions internationales. Judogi blanc pour toutes les autres compétitions fédérales. Dans ce cas, l’un des deux combattants doit porter une ceinture rouge en plus de sa ceinture de grade pour pouvoir le différencier de son adversaire.

LA SURFACE DE COMPÉTITION

5 x 5 m jusqu’en minimes et de 6 x 6 m à 10 x 10 m pour les cadets, juniors, séniors et vétérans.

LA DURÉE DES COMBATS

5 minutes en seniors cinq, 4 minutes en juniors, 3 minutes en cadets et minimes, 2 minutes en benjamins.
Durée de l’avantage décisif : 3 minutes pour les seniors, 2 minutes pour les juniors et les sadets, 1 minute pour les minimes, pas d’avantage décisif (golden score) pour les benjamins, décision à la fin du combat.

PÉNALITÉS ET AVANTAGE DÉCISIF

Autrefois synonyme de point pour le combattant adverse, le shido est « gratuit » depuis septembre 2012 jusqu’au troisième avertissement (pour non combativité, fausse attaque, sortie de tapis volontaire, etc.). Le quatrième disqualifie en revanche le combattant sanctionné quelque soit le temps écoulé. Ces pénalités jouent aussi un rôle très important en cas d’égalité au tableau d’affichage à la fin du temps réglementaire : est ainsi déclaré vainqueur le combattant qui en compte le moins. En cas d’égalité, les combattants disputent un golden score (avantage décisif) où le premier des deux qui inscrit un avantage l’emporte. Enfin, en cas d’égalité à la fin du golden score, ce sont les juges arbitres qui décident (Hantei), aux drapeaux, du vainqueur.

GAGNER UN COMBAT

Sept scénarios sont possibles pour battre son adversaire et remporter le combat. Nous les répertorions ci-dessous:

– Le combattant marque ippon debout (sur une projection ou une clé « à la volée »). Le combat s’arrête immédiatement quelque soit le nombre de secondes ou de minutes écoulées.

– Le combattant maintient son adversaire 20 secondes au sol, synonyme de ippon (15 secondes = waza-ari, 10 secondes = yuko).

– Le combattant marque un deuxième waza-ari debout ou au sol.

– Un combattant marque plus d’avantages que son adversaire (Ex. 1 waza-ari et un yuko à deux yuko) et l’emporte à la fin du temps réglementaire.

– Un combattant a reçu plus de pénalités que son adversaire : il perd le combat.

–  L’un des deux combattants marque le premier un avantage (ippon, waza-ari ou yuko) durant l’avantage décisif (golden score).

– Les arbitres désignent un combattant vainqueur aux drapeaux à l’issue du golden score.

LES AVANTAGES

Si l'un des deux combattants réalise un ippon, il marque 100 points au tableau d'affichage et c'est la fin du combat.

Plusieurs possibilités existent pour compter les points lors du combat. Le yuko, le combattant tombe alors sur le dos, vaut ainsi un point au tableau d’affichage. Le waza-ari permet d'obtenir dix points si le combattant tombe sur au moins une épaule. Un deuxième waza-ari donnant valeur de ippon existe aussi waza-ari awasete ippon. Si l'un des deux combattants réalise un ippon, il marque 100 points au tableau d'affichage et c'est la fin du combat. Un ippon n'est constaté que si le combattant tombe sur le dos, les deux épaules touchant le sol, avec suffisamment d’impact, c’est-à-dire force et vitesse.
 
Si les avantages donnent lieu à des points au tableau d’affichage qui se lit désormais horizontalement  (un comptage différent d’il y a quelques années où yuko donnait 5 points, waza-ari sept et ippon dix pour une lecture verticale), ceux-ci se cumulent évidemment, mais un combattant qui marquera 5 yuko perdra toujours si son adversaire marque un seul waza-ari, la recherche du ippon (la victoire totale, celle où le combat s’arrête) étant privilégiée au judo, maintenant la possibilité d’une dernière attaque décisive jusqu’au bout du combat tant qu’un ippon n’est pas marqué.

Judo *** Local Caption ***

GESTES INTERDITS

Au judo, les coups de pied et de poing sont interdits. Mais depuis septembre 2010, le règlement français s’est aligné sur celui de la Fédération Internationale (FIJ) pour les principales règles d’arbitrage (Temps d’immobilisation,  pénalités etc), ainsi que sur le plan technique, faisant ainsi disparaître, en compétition, des techniques pourtant répertoriées dans le Gokyo (voir par ailleurs), tels sukui-nage ou morote-gari. Les nouvelles règles rendent en effet prohibées ces techniques de saisie directe aux jambes (au-dessous de la ceinture) sous peine de disqualification directe (hansokumake). Dans le cas de hansokumake sur saisie en-dessous de la ceinture le combattant peut toutefois continuer la compétition au niveau des repêchages –ce qui n’est pas le cas pour un hansokumake pour mauvaise attitude ou mauvais geste.

Pour les benjamins et les minimes, la FFJDA préconise toutefois un « arbitrage éducatif » avec progression dans les sanctions, c’est-à-dire pas de hansokumake direct à la première saisie en dessous de la ceinture mais un avertissement « gratuit » avec explication de la faute au combattant puis reprise du combat. Et, en cas de récidive, shido, puis hansokumake en cas de nouvelle récidive.

Pièce jointe

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